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Plaquette Grosse Fatigue
Actions de dépistage / Formation / Questionnaire de Berlin
ARGUMENTAIRE, ministères de l'Intérieur et de la Santé
La sensibilisation des routiers s'exporte en Belgique
Une personne qui souffre du SAOS est inapte à la conduite automobile.
En novembre 2012, au congrès du sommeil à Bordeaux, nous avons présenté le poster expliquant le projet de sensibilisation des chauffeurs routiers et autocaristes de Lorraine au syndrome de l'apnée du sommeil (SAOS). Il a suscité un grand intérêt de la part des médecins du travail.
Contrairement à l'alcool ou la drogue, le SAOS ne se détecte pas avec une prise de sang.
Le chauffeur responsable d'un accident, qui a respecté la vitesse, les temps de conduite et de repos, ne va pas déclarer qu'il a un problème de récupération pendant son sommeil. On en déduira que le conducteur a perdu le contrôle de son véhicule pour une raison indéterminée.
* On ne dit rien car on ne veut pas perdre sa place.
C'est la plus mauvaise solution ! Pendant son sommeil, chaque individu normalement constitué fait un certain nombre d'apnées, sans que cela nécessite un traitement. La qualité du sommeil reste correcte. L'augmentation de la fréquence des apnées va petit à petit altérer la récupération et empêcher d'obtenir la quantité et la qualité de sommeil profond et paradoxal nécessaire à l'obtention d'un effet réparateur sur les plans psychique et physique.
* La PPC : Seul traitement efficace à partir de 30 arrêts respiratoires par heure.
Une bonne utilisation de la PPC va permettre de passer la nuit en n'enregistrant que quelques micros apnées. Ce qui veut dire que le malade apnéique traité a un sommeil réparateur bien meilleur qu'un individu normal. Cela est facilement vérifiable sur les données fournies par la machine, délivrées quotidiennement par la télé-observance.
Notre action de sensibilisation des chauffeurs routiers et autocaristes, menée aujourd’hui doit évoluer vers la défense de ces derniers, lorsqu'ils ont fait la démarche de se soigner.
S'il est impossible de détecter un malade qui ne veut pas se soigner, il est impératif qu'un chauffeur qui suit avec sérieux son traitement (facilement vérifiable avec une attestation faite par son médecin spécialiste du sommeil) ne court aucun risque concernant son aptitude à exercer son métier.
Depuis quelques temps les cardiologues ont pris conscience qu'un fort pourcentage de leurs patients a un problème lié au SAOS. Ils vont détecter des malades qui ont choisi de nier leur maladie. Idem pour les diabétiques.
La meilleure solution est donc de se soigner.
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